martes, 17 de marzo de 2009

La lune est.
Les SoleilS sont-ils?

Imaginons Marseille:
Une vache en plastique zébrée (blanche et bleue), une énorme tour de verre (au moins 40 étages) en fin de construction, un port industriel glauque, des vraiment p'tits cafés très animés à tous les coins de rues, ces rues aussi vides que larges, une grande église désaffectée vaguement graphée de baleines multicolores étonnement dotées d'une dentition, des archives départementales ultra-contemporaines, des gens affamés qui fouillent une poubelle sur deux, la lune avant-gardiste dans un ciel azur, quelques 'jeunes' bien habillés qui 'dansent MTv' sur le parvis bien glissant des archives départementales, un soleil perdu derière la tour de verre, un vigil ventripotent, cette église engrillagée où la Nature essaye en vain de reprendre le dessus, du verre vert brisé sur le sol, des sièges blancs en cuire bien peu confortable et pourtant très stylisés, de la tôle ondulées, pléthore d'abrutis aux cheveux collés qui roulent comme des connards dans leur voiture reluisante dans quelques vagues boulevards épris de bourasques de vent violent, une exposition voyeuriste affichant les couleurs éclatantes de la virginité d'une societé enviée mais un peu méprisée d'humains des bois amazoniens, un livre puissant qui coûte 27€, pas assez d'argent, un couple perdu qui pousse leur vie (un môme et un caddie sur-chargé) dans ces rues qui brillent par l'absence de la grande distribution alors que l'on peut y contempler quelque 'pubs' offrants des voyages 'bon marché' en avion aux destinations ensoleillés et promettant des belles et souriantes hotesses, des rues stigmatisées par une exploitation ouvrière à outrance, un couple plus romantique que le précédant s'embrasse sur une chaise de bois et béton à proximité de la vache et de lopins de gazons mourant car prévus pour des terrains de golfe bien arrosés, des immeubles en quasi-ruines arborent 'digicodes' et linge aux fenêtres et moi, qui viens écouter une conférence qui paraléllise sexisme et racisme en moins de 20 minutes dans une salle majoritairement emplie de femmes quadragénères contrastant brutalment avec les hotesses très sérieuses des archives départementales.





Le Soleil est la ville pas plus que la violence non physique which permeates its bloody streets. Oh my!
Loca luna? Arbeit macht frei!





François

6 comentarios:

Rod dijo...

Nom de Dieu, il a osé...

Daniel dijo...

Yes sir, I like it!

vince dijo...

Tout s'éclaire avec les photos! Il fat passer voir cette vache (le mot vache référant à la sus-mentionnée "zébrée", aucun lien avec toi Oh my Franz)

Daniel dijo...

jajaja

i still think it's a very good text

alawalba dijo...

Bordel, Vince!

Une vache en plastique zébréE. à quoi veux-tu que le "zébréE" réfère à? suis-je zébré?

Bref, brève, brièveté.

Je suis tombé non sans grand hasard sur ce très joli poème hier. Il demande un p'tit effort à la lecture, mais il est bien sympa!

Bisous partout
François


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Ever reviled, accursed, ne'er understood,
Thou art the gristly terror of our age,
"Wreck of all order", cry the multitude,
"Art thou, and war and murder's endless rage."
O, let them cry. To them that ne'er have striven,
The truth that lies behind a word to find,
To them the word's right meaning was not given,
They shall continue blind among the blind.
But thou, O word, so clear, so strong, so pure,
Thou sayest all which I for goal have taken,
I give thee to the future! Thine secure
When each at least unto himself shall waken,
Comes it in sunshine? In the tempest's thrill?
I cannot tell -- but it the earth shall see!
I am an ANARCHIST! Wherefore I will
Not rule, and also ruled I will not be!

John Henry Mackay

Rod dijo...

Très beau poème en effet.