jueves, 20 de marzo de 2008

Fantaisie sur fenêtre


C’est dans le train que je subis cette drôle d’histoire

Un fruit de l’imagination plein de pouvoir

Il s’agit de ce que je vis sur la fenêtre

Et l’effet, croyez moi, de mon oeil devint maître


La source de ce dessin : sur la place juste devant

En effet, c’était une fille comme il y en a tant

Et quand elle s’est assise, je n’ai rien remarqué

Pensais-je : « ni trop moche, ni dotée d’une grande beauté »


Mais dès la première illusion sur la fenêtre

D’un coup, un fou bouleversement je sentis naître

De suite, déconcerté, je perdis contenance

Lecture ? déconcentré, je perdis la patience


Voulant s’échapper d’une blanche chemise bien tendue

C’est l’image d’un sein parfait qu’attrapa ma vue

Aussitôt j’aperçus qu’elle jouait de son doigt

Tordant et retordant ses cheveux devant moi


Et ainsi que d’abord m’attrapa son beau sein

La deuxième raison de ma folie fut sa main

Son mouvement, étroitesse, délicatesse et sa forme

Me plongèrent dans le rêve comme du chloroforme


Voulant échapper la fantaisie des images

Cherchant éviter la puissance de leurs ravages

Je changeai de côté, je rouvris mon ouvrage :

« Désormais je voudrais lire au moins quelques pages »


Malheur ! car une nouvelle perspective me saisit

Ébloui par son ventre et ses hanches : « je péris ! »

Oh demoiselle ! j’espère que cela ne vous vexe

Hélas ! sous votre ceinture devinai-je votre sexe


« J’aimerais, tout d’un coup, transpercer cette fenêtre

Abandonner mon corps, dans votre monde apparaître

Pourtant, je n’irais sûrement pas vous faire la cour

Plutôt, j’irais directement vous faire l’amour ! »


Tout d’un coup je me levai voulant faire un tour

« Vite, fuyons l’illusion, dernier recours : je cours ! »

Mais aussitôt m’a sauvé une vision réelle

Je ne fus point ému par son corps matériel


Je vous laisse ces humbles vers, du tout malhonnêtes

Car grâce à vous pour un instant je fus poète

« Merde ! on appelle mon arrêt, l’élan est perdu ! »

Tant pis, je descendis, quel destin saugrenu.

lunes, 3 de marzo de 2008